Connaissez-vous ces DRH tellement fatigués par leurs échanges avec les partenaires sociaux qu’ils en sont devenus fatalistes ?
Ils savent par avance que chaque rendez-vous sera un moment difficile à vivre. Ils ont pourtant tout essayé pour les faire changer d’attitude… en vain.
Avant chaque réunion, ils se préparent psychologiquement à encaisser les coups et ça les met en situation de stress. Tout est pensé en amont afin de réguler au mieux les échanges. Ils sont sur leurs gardes en permanence, les sens en alerte, prêts à lutter encore et encore…
Et pourtant à chaque confrontation, ils en ressortent lessivés, le moral en berne tant les échanges, comme d’habitude, ont été tendus, stériles, violents, insultants.
Pourtant, c’est par leur posture même qu’ils contribuent à transformer la réunion en conflit !
Les « bonnes manières » auxquelles ils s’accrochent les condamnent « à faire toujours un peu plus de la même chose qui ne fonctionne pas ».
Aussi, en acceptant de les abandonner leur vision et leur ressenti s’en trouveraient immanquablement modifiés. Ils seraient alors plus aptes à expérimenter des stratégies paradoxales gagnantes.
Mais seraient-ils prêts à tenter quelque chose de radicalement différent ?